Bulletin paroissial
Dimanche 10 juillet 2022 : 15ème Dimanche du Temps Ordinaire. Année Liturgique C
« L’AMOUR DU PROCHAIN »
Chers frères et sœurs dans le Seigneur,
La liturgie de la Parole de ce jour converge notre attention sur un aspect important de notre devoir chrétien : l’amour du prochain. Dieu en a même fait une des clés pour entrer dans la vie éternelle : « Venez, les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui est préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli, sans vêtement, et vous m’avez habillé. J’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venus vers moi » (Mt 25, 34-36). Aimer (Dieu et le prochain, c’est l’essentiel de la vie chrétienne). Je voudrais souligner trois choses relatives à notre devoir d’aimer le prochain :
1°aimer le prochain, c’est le relever et l’aider à retrouver sa dignité. C’est l’exemple que nous a donné le Bon Samaritain. Il faut, pour cela, d’abord, briser l’indifférence pour être capable de voir la misère de l’autre ; ensuite, comme Dieu s’approcher de lui pour être vraiment un prochain : « J’ai vu mon peuple humilié en Égypte et j’ai entendu ses cris lorsque ses surveillants le maltraitent. Oui, je connais ses souffrances ! Je suis donc descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et pour le faire monter d’ici vers une terre spacieuse et fertile » (Ex 3, 7-8). Ce qui implique la capacité de quitter son confort pour rejoindre l’autre affaibli (cf. Ph 2, 6-11). Enfin, poser des actes concrets, même au prix de sacrifice. Car, autant la foi sans œuvres est morte, autant l’amour sans œuvre n’en est pas un.
2° notre amour envers le prochain doit avoir le Christ comme référence. C’est lui qui nous a manifesté le grand amour que Dieu a pour l’humanité. Et c’est lui qui nous a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13, 34). La référence au Christ donne de la force à notre capacité d’aimer le prochain. Ainsi, aimer le prochain, c’est imiter le comportement du Christ vis-à-vis de l’humanité.
3° une communauté d’amour est possible. Dans le livre de Deutéronome, Dieu nous le signifie clairement : « Ce commandement que je te donne aujourd’hui n’est pas impossible pour toi, il n’est pas au-dessus de tes forces (…). Non, cette parole est toute proche de toi : tu l’as à la bouche, tu la sais par cœur, tu n’as qu’à la mettre en pratique » (Dt 30, 11. 14). Nous en sommes capables.
Que le Seigneur nous donne la force de faire de notre Communauté paroissiale et universelle un foyer d’amour donné et reçu dans la joie. Amen.
Abbé Georges NJILA, Curé
Annonces Paroissiales
I. EQUIPE PASTORALE :
- Le samedi 09 juillet 2022, le Cardinal AMBONGO a ordonné Prêtres les Diacres Patrick Nzita et Pascal Muhindo. Fructueux sacerdoce aux nouveaux prêtres.
- Nous vous demandons de ne pas garer vos véhicules devant l’église (juste au parvis). Vous pouvez utiliser, à cet effet, l’espace du jardin vers les salles de lecture. Les membres de service de l’accueil vous le rappelleront. Veuillez en faire large écho.
II. OFFRANDES ET QUETES :
- Les quêtes dominicales du samedi 2/07/2022 : seront comptabilisées avec celle du dimanche 10/07 (suite à l’organisation de l’unique messe au Palais du peuple)
- La semaine du 26/06 au 1er/07/2022 (y compris les quêtes de la 1ère Communion) : 1.244.650 Fc + 200$. Nous vous remercions de votre générosité
- Redevance 2022 : La prochaine opération aura lieu le dimanche 31/07/2022.
- La CEVB La Colombe donnera les offrandes du mois de juillet 2022.
- La propreté de l’église et des salles paroissiales sera assurée le samedi 16/07/2022 par la légion de Marie.
III. LITURGIE : Service de l’accueil pour le mois de juillet : Messes de samedi à 17h00 : Encadreur APA et MIEC ; dimanche à 7h00 : Les Scouts ; dimanche à 9h30 : Communauté des Étudiants Camerounais (CEC) et Groupe KA ; dimanche à 11h45 : BYM ; dimanche à 18h00 : MIJERCA.
IV. CATÉCHÈSE :
- Chaque samedi du mois de juillet, à l’heure de la catéchèse, les enfants qui ont reçu la 1ère Communion auront messe.
- Samedi 30/07/22 : Confirmations pour le Doyenné NODASA. Lieu : Marie Reine des Apôtres. Heure : 14h00.
V. CEVB : Réunion des Bayangeli ce dimanche 10/07/2022 après la messe de 7h00 dans la salle de la Catéchèse.
VI. MOUVEMENT DES PROFESSEURS CATHOLIQUES-MPC : Réunion mensuelle le dimanche 10/07/2022 de 12h00 à 14h00 dans la salle Père Mubengayi.
VII. MAMANS CATHOLIQUES : Réunion mensuelle le dimanche 10/07/2022 après la messe de 7h00 dans la Salle Père Mubengayi. Ordre du jour : « Réception du Comité décanal à NODASA ». Bienvenue à toutes les mamans !
VIII. JEUNES : Catéchèse publique des jeunes du mois de juillet prévue ce samedi 23/07/2022 à 17h00 dans la Salle de Lecture de la Bibliothèque Mgr Bulamatari. Thème : « Le Choix d’un conjoint ». Orateur : Couple SENGI.
IX. MABOTA : Les couples ayant totalisés 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50 ans ou plus et qui désirent recevoir le Diplôme d’encouragement à la fidélité conjugale ou le Diplôme de Jubilé sont priés de s’enregistrer, munis de leurs cartes de baptême, au Secrétariat de la paroisse au plus tard le 25 juillet 2022. Ou contacter, soit le couple BIGOHE (0819197854/0829694866), soit le couple KIKA (0813644243/0815993059). NB : ce jubilé sera célébré à la messe de clôture du Jubilé de 65 ans de NODASA.
X. MOTEMA MOSANTU : Installation officielle de Motema Mosantu Mwa Yezu à la paroisse St Apollinaire ce dimanche 17/07/2022. Tous les dévots y sont invités à partir de 6h00 (début du pèlerinage au Chavaux)
XI. SANT’EGIDIO : réunion pour tous les membres ce samedi 16/07/2022 à 18h00 au jardin paroissial.
XII. MOUVEMENT INTERNATIONAL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES-MIEC
- Informe toute la communauté estudiantine que les messes des étudiants organisées chaque mardi auront dorénavant lieu chaque Mercredi à 12h40. Pour une bonne célébration, tous les étudiants et étudiantes choristes sont priés de contacter le Président MIEC pour organiser l’animation liturgique. Cordiale bienvenue !
- le MIEC/Médecine organise une messe d’action de grâce pour la clôture de l’année et le début de stage des étudiants finalistes de D4 le dimanche 24/07/2022 à 14h00. cordiale bienvenue !
XIII. COMMUNAUTÉ DE L’EMMANUEL : Organise pour tous les jeunes un FORUM DES JEUNES prévu à Kinsatu du 03 au 07/08/2022. Thème : « Demeurez dans mon amour et vous porterez des fruits en abondance ». PAF : 25$ qui couvrent le transport, la restauration et le logement.
XIV. CENTRE INFORMATIQUE NODASA : Organise la session « Vacances utiles » de formation, pour vacanciers écoliers, en Bureautique et Anglais. Les inscriptions s’obtiennent au secrétariat du Centre informatique tous les jours ouvrables du 11 au 25/07/2022, de 9h00 à 16h00. La formation couvrira la période du 25/07 au 27/08/2022 avec 3 séances par semaine.
XV. MARIAGE : vont se marier religieusement à NODASA :
- Dimanche 10/07/2022 : M. KOPAZELI MANKOTO Yves et Mme BENI KABUNDI
- vendredi 29/07/2022 : M. SABIHENE Yves-Laurents et Mme LUKUSA Bertha
Quiconque connaitrait un empêchement à ces unions est prié d’en informer en âme et conscience le Curé de la Paroisse.
XVI. CARITAS ET DIACONIE : La prochaine distribution de vivres et autres biens à nos frères et sœurs nécessiteux aura lieu le vendredi 29/07/2022
Ø La CENCO recommande que les fidèles, les Groupes et Mouvements ouvrent leurs comptes chez IFOD.
Ø Vu la multiplication des cas de vol dans l’église, nous vous prions de multiplier la vigilance sur vos biens et de ne pas vous en séparer.
Ø Pour préserver l’ordre dans l’église fixé par les amis du service de l’accueil, nous vous prions de ne pas déplacer les prie-Dieu ou les petites chaises des chapelles
Abbé Georges NJILA, Curé
Flash: Changement dans la traduction française du Missel
Une nouvelle traduction du Missel romain doit entrer en vigueur le 28 novembre prochain, premier dimanche de l’Avent. Voici les principaux changements
Un petit événement dans l’Eglise en France ! A partir du dimanche 28 novembre, tous les catholiques francophones entendront et useront de nouveaux mots pendant la messe tels que « consubstantiel au Père », « C’est pourquoi je supplie la Bienheureuse Vierge Marie »,
« Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! »,
« Frères et sœurs »… L’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Missel romain – le livre rassemblant toutes les prières récitées pendant la messe – n’apporte pas de grands changements dans la liturgie eucharistique, mais offre « l’occasion d’approfondir notre intelligence de la messe », souligne Mgr Guy de Kerimel, Evêque de Grenoble et Président de la Commission épiscopale française de liturgie et de pastorale sacramentelle (CELPS).
« La liturgie s’inscrit dans la tradition vivante de l’Eglise, l’Eglise est un corps vivant », ajoute-t-il. D’où la volonté de l’Eglise de faire évoluer le langage de sa prière, en ajustant les gestes et les formules, pour permettre la participation de tous. Pour Bernadette Mélois, directrice du Service national pour la pastorale liturgique et sacramentelle (SNPLS), cette nouvelle traduction invite à « vivre la messe de manière renouvelée, peut-être avec un peu plus d’intensité et d’attention ».
La nouvelle traduction du Missel romain émane de l’instruction du Vatican Liturgiam authenticam de 2001. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a demandé aux conférences épiscopales de revoir la traduction dans un souci d’uniformisation pour « manifester l’unité du rite romain », explique à Aleteia David Gabillet, rédacteur en chef de la revue Magnificat. L’objectif était, entre autres, de se rapprocher du texte original latin. Un travail de traduction a donc été mené pendant quinze ans sous l’autorité de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL). Il a réuni des experts de France, Belgique, Luxembourg, Suisse, Canada, Afrique du nord et Monaco. Un travail soumis à la triple fidélité dont parle le pape François dans son motu proprio Magnum principium (2017) : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle le texte est traduit, et fidélité à l’intelligibilité du texte par nos contemporains.
La version initiale du Missel romain a été publiée en latin le 3 avril 1969. Elle est suivie de deux autres versions parues en 1975 et 2002. C’est cette dernière, désignée comme 3ème édition typique, qui est en vigueur aujourd’hui dans l’Eglise et qui a été traduite à nouveau. A partir du 28 novembre, les fidèles entendront et réciteront les textes de la nouvelle traduction. En plus de la révision d’un certain nombre de prières, préfaces et dialogues rituels, une plus grande place est donnée au silence et à la gestuelle. Autre évolution, les adresses sont désormais inclusives : « frères et sœurs » au lieu de « frères » auparavant – une volonté chère aux Eglises suisse et canadienne, et qui correspond au texte latin. Enfin, l’accent est mis sur l’eucharistie en tant que mystère. Vous trouverez ici en rouge les ajouts ou les modifications effectués.
1. SALUTATION DU PRÊTRE
Au début de la célébration, le prêtre accueille les fidèles en leur souhaitant la présence du Ressuscité. La nouvelle traduction souligne cela en utilisant le mot « Christ ».
- La grâce de Jésus, le Christ, notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous.
2. ACTE PÉNITENTIEL
- Le rite pénitentiel démarre désormais avec la mention « Frères et sœurs ». Une mention que l’on retrouvait déjà dans le missel latin.
- « Nous avons péché » remplace « nous sommes pécheurs », l’accent est donc mis sur l’acte plus que sur la personne.
- La Vierge Marie gagne le vocable de Bienheureuse.
- Frères et sœurs, préparons-nous à célébrer le mystère de l’eucharistie, en reconnaissant que nous avons péché.
- Je confesse à Dieu tout-puissant, Je reconnais devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission. Oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la Bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
3. GLOIRE À DIEU
Attention, dans le Gloire à Dieu, la nouvelle traduction privilégie le pluriel « les péchés » au singulier.
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons,
nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel,
Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,
le Fils du Père.
Toi qui enlèves les péchés du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlèves les péchés du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul es saint,
Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Amen.
4. JE CROIS EN DIEU
Dès les années 1970, le philosophe Jacques Maritain dénonçait déjà la traduction française du Je crois en Dieu qui affirme que le Christ est « de même nature que le Père » : « La traduction française de la messe met dans la bouche des fidèles, au Credo, une formule qui est erronée de soi, et même, à strictement parler, hérétique », critiquait-il. « Je suis de même nature que Monsieur Pompidou, je ne lui suis pas consubstantiel ». Il se serait donc réjoui car désormais, dans le symbole de Nicée-Constantinople, le terme « consubstantiel » remplace « de même nature », exprimant par-là l’identité de substance entre le Père et le Fils. Le symbole des Apôtres n’a quant à lui pas été modifié.
Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé, consubstantiel au Père,
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Ecritures, et il monta au ciel;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Amen
5. LITURGIE EUCHARISTIQUE
Le renouvellement des formules de la préparation des dons et de la prière sur les offrandes manifeste que Dieu est à la source de ce que nous lui offrons sous la forme du pain et du vin.
- Préparation des dons
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le pain que nous te présentons, fruit de la terre et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le pain de la vie.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le vin que nous te présentons, fruit de la vigne et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le vin du Royaume éternel.
Nouvelle prière sur les offrandes
Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout puissant.
Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Eglise.
Anamnèse
Il est grand, le mystère de la foi : Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire.
Acclamons le mystère de la foi: Quand nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous annonçons ta mort, Seigneur ressuscité, et nous attendons que tu viennes.
Qu’il soit loué, le mystère de la foi : Sauveur du monde, sauve-nous! Par ta croix et ta résurrection, tu nous as libérés.
6. AGNEAU DE DIEU
Outre le pluriel réitéré des « péchés », l’Agneau de Dieu se clôt désormais par « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » au lieu de « Heureux les invités au repas du Seigneur ». Une invitation à la communion permettant d’exprimer le mystère de l’Alliance avec Dieu.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix.
Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde.
Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau !
7. RITE DE CONCLUSION
Jusqu’à présent, le prêtre renvoyait les fidèles en disant : « Allez, dans la paix du Christ ». La nouvelle traduction offre trois autres formules possibles (au choix) :
Allez porter l’Evangile du Seigneur.
Allez en paix, glorifiez le Seigneur par votre vie.
Allez en paix.
8. LA PLACE DU SILENCE
« Une des nouveautés de cette traduction est la place importante laissée au silence », remarque Bernadette Mélois. Comme le rappelle la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR), « le silence sacré fait partie de la célébration ». « Pendant l’acte pénitentiel et après l’invitation à prier, chacun se recueille ; après une lecture ou l’homélie, on médite brièvement ce qu’on a entendu ; après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure ». Le silence fait donc partie de l’action liturgique et offre la possibilité d’un accueil de la Parole de Dieu. Le nouveau missel indique ainsi un nouveau temps de silence après le Gloire à Dieu : « Tous prient en silence quelques instants, en même temps que le prêtre. Puis, le prêtre, les mains étendues, dit la prière d’ouverture ou de collecte ».
9. LA MISE EN AVANT DU CHANT
La nouvelle traduction rappelle également que la prière liturgique est une prière chantée. Elle accorde ainsi une certaine place au latin, en proposant de chanter dans cette langue le Gloria, le Credo ou encore le Pater Noster. Les préfaces chantées seront aussi publiées avec la nouvelle traduction.
10. L’IMPORTANCE DE LA GESTUELLE
À plusieurs endroits, le nouveau texte précise les gestes du prêtre et ceux de l’assemblée. Il vient par exemple renforcer l’invitation à s’incliner lors de l’évocation du mystère de l’incarnation dans le Je crois en Dieu, ainsi que dans le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des Apôtres. Dans ce dernier, il est demandé de s’incliner de « Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur » à « né de la Vierge Marie ». Dans le symbole de Nicée-Constantinople, l’assemblée est priée de s’incliner pendant la phrase : « Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme ». « Dans la liturgie, le corps participe à la prière de l’Église », explique Bernadette Mélois. « Ce n’est pas une prière intellectuelle, elle fait participer tout l’être et les gestes sont donc importants ».